Soutenir la recherche

Investir dans la recherche médicale constitue une activité stratégique pour la Fondation des Hôpitaux de la Catho.

Faire bénéficier les patients, les usagers des dernières découvertes médicales en termes de diagnostic, de pathologie, de traitement afin d’améliorer leur prise en charge, c’est la finalité de la Recherche  soutenue par la fondation.

Cette recherche, et au même titre que le soin et l’enseignement, est ancrée au cœur des activités hospitalo-universitaires des Hôpitaux Catholiques de Lille..

Recherche Pédiatrique : L’étude Penelope

Service de pédiatrie, hôpital Saint Vincent de Paul

Docteur Patricia RANNAUD BARTAIRE
Pédiatre spécialisé en endocrinologie et diabétologie de l’enfant

affiche bebe sur le ventre avec un jouet dans la bouche

Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques interagissant avec le système hormonal. Il y en a plusieurs centaines autour de nous et leurs effets sur la santé sont nombreux. Ceux-ci ont été libérés dans la nature par les activités humaines, et peuvent agir à partir d’une très faible quantité. Leurs effets sont particulièrement importants lors de périodes clés de nos vies, comme la grossesse, l’enfance, ou la puberté, entrainant divers effets comme des cancers, du diabète, ou une perturbation de la fertilité.

Les connaissances scientifiques évoluent, et de plus en plus de réglementations visent à protéger les populations des effets des perturbateurs endocriniens. Cependant, leur présence reste très importante malgré l’avancée des recherches.

C’est pourquoi l’étude Pénélope, visant à analyser l’impact de ces perturbateurs endocriniens sur les pubertés précoces, est très importante.  Elle concerne des petites filles âgées de 6 à 8 ans et permettra de mieux comprendre comment différents facteurs environnementaux peuvent avoir une influence sur la santé et le déclenchement des pubertés de ces enfants. 

Cette étude se fait en partenariat avec l’hôpital Saint Vincent de Paul, le CNRS / Muséum National d’Histoire naturelle, l’IRSET et le Luxembourg Institute of Health.

 

FunC-AHOD

Service d’hématologie clinique et de thérapie cellulaire, hôpital Saint Vincent de Paul

Etude menée par Docteur Sandy AMORIM / Professeur Laurent PASCAL

PH Hématologie

La maladie de Hodgkin est un cancer qui touche le système lymphatique. En majorité, les malades sont des adultes jeunes, l’âge médian de découverte étant de 35 ans. Il concerne environ 5 personnes sur 100 000. Le traitement comprend une chimiothérapie seule ou une combinaison avec une radiothérapie. La durée moyenne de traitement est de 5 à 7 mois environ en fonction de la forme. Le pronostic est favorable, avec un taux de rémission complète durable atteignant 70%, tous stades confondus.

L’apparition de troubles cognitifs et de l’humeur chez les patients suivis pour pathologie néoplasique, en particulier après traitement par chimiothérapie, représente une complication fréquente et invalidante. Les données sur les altérations cognitives liées spécifiquement au traitement chimiothérapique pour un cancer de type Hodgkinien sont encore aujourd’hui peu nombreuses.

Toutefois, l’impact d’une dégradation cognitive sur la maladie de Hodgkin a un caractère véritablement invalidant chez 16 à 30% des patients.  Ces troubles le sont d’autant plus que cette pathologie concerne des patients jeunes, souvent en activité professionnelle. Leur développement rapide et leur persistance à distance du traitement peuvent impacter tant l’insertion professionnelle que la qualité de vie.

Notre objectif est d’étudier les désordres cérébraux cérébraux avec des tests neurocognitifs et au moyen d’une exploration par IRM fonctionnelle, ainsi que la prévalence et la nature des troubles cognitifs consécutifs du traitement, leurs corrélations avec les comorbidités émotionnelles, la fatigue, la qualité de vie, la participation sociale, et les désordres en IRM.

Budget de l’étude 148k€

Association de service d’hématologie (RHOC) finance 30 k€.

reste à financer 118 k€.